Note sécuritaire de mardi à vendredi 31 juillet 2020

Soumis par admin le ven 07/08/2020 - 11:30

Nous ouvrons cette mise à jour sécuritaire par le Territoire de Nyiragongo

Dans la nuit de mardi à mercredi 28 juillet une petite fille de 12 ans a été tuée par des inconnues dans le village de BUHAMA en groupement de KIBATI dans le territoire de Nyiragongo. Le coordonnateur du Mouvement des Société civile du Congo a raconté que la victime avait été enlevée par des hommes armés alors qu’elle faisait paitre les chèvres de sa famille. BOSENIBAMWI Jean Etienne pense que l’insécurité vécue dans cette partie de la province constitue un frein au développement de Nyiragongo.  

Territoire RUTSHURU

Dans la zone tampon entre le village de Biruma et le Parc national des Virunga dans le territoire de Rutshuru les habitants ont decouvert un corps inerte. Cette réalité a créé une peur dans les chef des habitants de cette partie du Groupement GISIGARI.

 

MASISI/INSECURITE /AFFRONTEMENTS SIGNALES CE MERCREDI

Le mercredi 29 juillet aux environs de 5 heures du matins les habitants se sont réveillé au Rythme des affrontements entre les groupes armés l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain ‘’APCLS ‘’du général autoproclamé Janvier KARAIRI. Ces miliciens se sont affrontés aux les NDC/R aile Bwira CHUO. Ces combats ont eu lieu à LWIBO dans le territoire de Masisi. Le bilan de ces échanges des tirs entre ces groupes rebelles n’a pas été révélé mais la société civile de Masisi centre a parlé d’un mouvement des populations de ce village vers le centre de Nyabiondo considéré comme sécurisé. Les forces vives locales ont continué à déplorer le silence du gouvernement face la situation que traverse la population suite aux mouvements des populations consécutives à l’activisme des hommes armés dans le territoire de MASISI. Les populations des zones insécurisée suite à l’activisme des miliciens des NDC/R et d’autre groupes armés se sont dirigés vers le village Busumba dans le groupement Bashali Mokoto en territoire de Masisi. Dans cette partie de la province, on parle d’environs cinq mille déplacés qui s’y sont refugié et qui vivent sans assistance. Toujours dans le Masisi, cette fois dans la cité de MWESO, l’on a enregistré la libération du pasteur de l’église EDAC de Mweso. Ce dernier a été enlevé le mardi 28 Juillet 2020 sur la route Mweso-Kashuga. Il a été libéré par ses ravisseurs le soir de la même journée après avoir payé à ses ravisseurs une rançon de deux cents dollars américain. Plusieurs sources renseignent que le Pasteur BAZIRAKE SEYANGA est tombé dans les mains de ses ravisseurs alors qu’il était entrain de décuver la boisson locale dans son champ. Signalons que ce cas d’enlèvement est le 5ème enregistré dans le village Mweso en l’espace de deux mois.

 

Dans un autre coin de Masisi toujours, la population de NTENTE a appelé les autorités à punir les voleurs de bétails qui insécurisent cette partie de KALONGE dans le groupement Nyamaboko. Dans cette contrée, il ne passe pas une nuit sans qu’on signale un cas de vole des chèvres, Moutons et vaches ou de cochon. Le dernier cas en date est celui d’un voleur de vache attrapé le mardi dans la soirée et qui a été acheminé au poste de police de la zone.

Dans le Masisi toujours, les villages de LWIBO et KILAMBO en groupement Bapfuna ont été pillé le mercredi 29 juillet dernier par des présumés combattants APCLS. Selon les habitants de ces entités, ces miliciens ont violé une femme, cinq enfants n’ont pas été retrouvé après leur passage jusqu’au vendredi et dans leurs passages, ils ont incendié plusieurs maisons. Ces congolais indiquent que les combattants de APCLS  ont agi après une fuite des militaires de la zone. Cette information a été confirmée par la société civile de la chefferie d’Osso Banyungu. Le Président des forces vives de ce coin a plutôt parlé de deux maisons incendiées et d’un pillage ciblé. Il précise que ces combattants se sont livrés à ces actes après avoir manqué les combattants de NDC Rénové qu’ils recherchaient dans la zone.

Terminons cette note sécuritaire sur le MASISI avec l’alerte de la dynamique des jeunes leaders pour la paix et le développement en territoire de Masisi sur la non-assistance d’environ sept mille (7.000) ménages des déplacés qui sont cantonnés dans des grands centres comme Kitshanga, Mweso, Kalembe, Busumba et Kirumbu. Ces sinistrés localisés dans le groupement Bashali Mokoto et d’autres dans le village de Nyabiondo viennent de Lukweti, Butsindo, Bupfuhi et dans d’autres villages environnants. Ils ont quitté leurs milieux de vie depuis les affrontements occasionnés par la scission du mouvement NDC/R en date du 8 juillet 2020. Le coordinateur à la tête de cette dynamique a appelé le gouvernement congolais à mettre fin à l’activisme des groupes armés dans la région. Master SONGE Salomon indique que cette solution permettra le retour des populations dans leurs villages respectifs et aux organisations humanitaires de venir à la rescousse de ces habitants qui passent des nuits à la belle étoile.  

Dans le vaste Territoire de WALIKALE, Plus d’une centaine d’ex combattants du groupe armé Raiya Mutomboki ont été intégré le Mardi dernier au sein des FARDC. Cette intégration a eu lieu après une formation d’environs une année sur place. Ces hommes qui hier ont portés les armes et ont commis des exactions sur la population civile répondait aux ordres de MIRAGE BITUNYA, un ancien seigneur de guerre. La cérémonie de prise d’arme a été présidée par le Général de Brigade des FARDC affecté à BIRUWE.

Réagissant à cette procédure, le Secrétaire Technique de la société civile du Nord Kivu a qualifié de mauvaise nouvelle l’intégration de ces ex rebelles au sein des FARDC. Placide Nzilamba a déclaré que ces hommes de l’ex seigneur de guerre MIRAGE BITUNYA, ne devait pas intégrer les FARDC d’autant plus qu’ils n’ont pas suivi la procédure normale pouvant les conduire a porté l’uniforme de l’armée nationale de la RDC. Il a souligné qu’à WALIKAKE il y avait aucun centre de formation des militaires agrée pour justifier qu’ils auraient suivis une formation militaire auprès des FARDC.

Goma

Les représentants des communautés du nord Kivu et d’autres communautés vivant au Nord Kivu ont lancé un dialogue de trois jours soit du 30 Juillet au 1er Aout 2020. Ces trois jours d’échangés ont été qualifié de dialogue de vérité . Lancés par le Gouverneur du Nord Kivu, ces travaux ont tourné autour des problèmes qui affectent la province avec pour objectif principal : « se dire la vérité sur les maux qui rongent la province en vue de sortir des pistes de solution pouvant bâtir un avenir meilleur ».

Animé par la volonté de bâtir une province unie et stable, le gouvernement provincial du Nord KIVU par l’entremise de son chef veut rompre avec le passé sombre ayant plongé sa province dans l’insécurité et la division tribale. CARLY NZANZU KASIVITA a affirmé voire dans ces assises une occasion pour bâtir la paix.

Le député ROMAIN KAURWA élu du territoire de MASISI s’est montré très septique et très paranoïaque face à ce dialogue dit de vérité. Cet élu de Masisi n’est pas allé par le dos de la cuillère en disant ce qu’il pense de ces assises sans pour autant décourager l’initiative de l’exécutif provincial. de son point de vue, ce forum n’est pas le cadre approprié pour trouver les maux qui divisent la province d’autant plus que certains participants à ces assises tirent profit de la crise qui secoue le Nord Kivu. Ce pessimisme de Romain Kaurwa n’est pas partagé par l’Administrateur du territoire de BENI. Celui-ci croit que de ces travaux pourrons trouver la solution à la crise sécuritaire qui affecte son entité.

Le Vice Président des forces vives nationales a salué l’organisation de ces assises mais il a toutefois déploré le temps très limité. THOMAS D’ACQUIN MUITI a estimé que trois jours ne suffisent pas pour discuter des questions aussi importantes et sensibles

Le jour de l’ouverture de ses assises trois députés ont à travers une déclaration exprimée ce qui selon eux divise la province. C’est notamment Prince KIHANGI de WALIKALE, Emmanuel NGARUYE de RUTSHURU et Alexis BAUNGA de MASISI. Ces élus provinciaux pensent que le fait que la province soit gérée depuis plus de dix années par une communauté alors qu’elle est composée de plusieurs tribus, est une épine pour la province. Ils ont préconisé une gestion rotative de la province par les communautés et la répartition équitable de ses recettes sur toute l’étendue du Nord-Kivu. Pour eux, ceci est l’une des meilleures pistes de solutions à certaines frustrations.

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